Tu en as assez de la mode du minimalisme ? Moi aussi ! Que ce soit dans nos maisons ou bien dans nos têtes, ce besoin de faire le vide finit par prendre trop de place et n’en laisse plus à d’autres notions qui sont pourtant plus intéressantes et épanouissantes.

Stop. A un moment, il va falloir arrêter. Depuis que je m’intéresse de (très) près à l’organisation, au rangement, à la gestion du quotidien, etc… je vois en même temps une tendance qui m’irrite au plus au point : le minimalisme.

Enfin, ce n’est pas cette tendance qui m’agace. C’est plutôt qu’elle soit appliquée à tout, sans discernement. Ça ne t’énerve pas toi, de lire ici et là que le minimalisme c’est magique et que c’est le seul moyen de vivre mieux et plus en harmonie avec toi-même ? Que si tu n’agis pas selon ces principes là, ce n’est pas un drame, mais mon bon monsieur, ma bonne dame, tu n’atteindras jamais tes buts ? Bla bla bla…

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Pourquoi se priver ?

Toujours dans le cadre de mon défi des 30 jours, je me documente, je lis. Je tairais le nom du bouquin que je parcourais il y a encore quelques minutes (que je n’ai finalement que peu apprécié pour cause de promesses non tenues et de contenu peu conforme à ce que j’attendais) et qui m’a donné envie d’écrire ce billet. On dira qu’au moins il aura eu le mérite de me faire réagir, ce qui est toujours mieux que rien. Bref.

Je ne sais pas toi (enfin si, je me doute, parce que si tu me lis et me suis, tu es un peu comme moi), mais j’ai un mal fou qu’on me dise ce que j’ai à faire. J’aime beaucoup entendre, lire des conseils. Je suis ouverte à beaucoup de choses et toujours à la recherche de nouveaux apprentissages. Seulement, je n’aime pas les ordres. Et là, c’est ce que j’ai ressenti dans ce livre. Disons qu’il a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Alors oui, l’auteur parle d’adapter ses techniques et place ici et là un « non, mais attention, vous ne pouvez pas faire tout ça, ce que je vous dis là, c’est le top du top, faites au mieux », il finit, au fil des pages, par égrainer ses principes, ses techniques, ses solutions, laissant planer un petit sentiment de culpabilité si on ne fait pas EXACTEMENT la même chose. Peut-être suis-je un peu parano ou tout simplement à fleur de peau dans ce domaine. Malgré tout, je reste persuadée que ce principe de minimalisme n’est pas adapté et adaptable à tous.

interieur vide et minimaliste
Serein ? Oui. Plein de vie ? Non… et ça ne me plaît pas !

La raison ? Pour moi, minimaliser, c’est (surtout) se priver. En effet, les personnes qui prônent le minimalisme ont-elles intégré la notion de plaisir ? Ont-elles pensé que si toutes les choses qui sont dans nos intérieurs sont présentes, c’est aussi parce que nous les avons voulues, que nous en avons besoin et qu’elles nous apportent une certaine joie ? Que nous ne sommes pas tous des sur-consommateurs sans cervelle qui ne réfléchissent qu’avec leur porte-monnaie ? Que nous débarrasser d’une (grande) partie de ces objets ou autres serait même néfaste ?

N’est-il pas plus malin d’apporter des solutions pour ranger ces choses ou vivre mieux avec, plutôt que de s’en débarrasser ? Alors tu vas dire que je prêche pour ma paroisse. C’est vrai. Mais c’est surtout parce que je suis bien plus en accord avec cela qu’avec l’idée de tout bazarder pour vivre dans un intérieur sans chaleur ni vie. Ok, je m’égare et surtout, je risque de commencer à faire comme ceux qui « imposent » ce fameux minimalisme comme philosophie vie : édicter mes principes de vie comme des principes universels.  Alors que je souhaite l’inverse.

Quand on aime, on ne compte pas !

Retour à ce livre. Comme beaucoup d’autres, il explique qu’il est primordial de faire le vide autour de soi, de mettre de côté toutes les distractions. Pas de réseaux sociaux, pas de TV, pas de musique, bref, il faut être dans une bulle. Bon. J’ai toujours eu la chance de pouvoir travailler dans le bruit. Je faisais mes devoirs devant la télé et il n’y a pas si longtemps, je pouvais écrire dans un stade de 80 000 personnes avec le bruit qui va avec. Donc, cette notion de bulle ne me parle pas vraiment.

Mais contrairement à toutes les personnes qui édictent en principe ce besoin de s’enfermer avec soi-même pour faire les choses, je comprends et accepte qu’il y a d’autres solutions pour arriver au même but, à savoir se concentrer. Mieux, j’intègre un ingrédient supplémentaire qu’ils semblent avoir oublié : le plaisir. Soyons honnête : effectivement, si tu dois faire quelque chose que tu n’aimes pas vraiment, te couper de toute distraction qui t’offrirait sur un plateau une excuse pour passer à un autre projet, te mettre en dehors de la « réalité » est quasi obligatoire. Mais quand tu fais ce qui te plaît, qui te fait plaisir, c’est une autre histoire.

Pour l’exemple, je me suis aperçue que quand je réfléchis à mon organisation et à ce que je pourrais te proposer, ou plus encore quand j’écris, je n’ai quasiment aucune tentation d’aller sur les réseaux sociaux ou de lire mes mails. Pourquoi ? Simplement parce que j’apprécie ce que je fais et que ma notion du temps n’est pas la même. Je suis naturellement concentrée et je n’ai pas besoin de me couper du monde pour l’être. Ne serait-il donc pas judicieux donc de proposer plutôt à ses lecteurs/clients, d’analyser leurs comportements, leur façon d’être, de travailler, etc… pour mieux exploiter ces moments de plaisir, plutôt que de dire, « privez-vous de tout » ?

agenda sur clavier
Je travaille actuellement sur un modèle de planning adapté à votre rythme, vos envies, votre motivation,…

Allez, je continue de te raconter ma vie, mais ce matin, j’avais commencé mes lectures de bien meilleure manière que cet après-midi, avec cet article d’Eleonore Bridge (elle m’a donné l’idée d’un prochain billet d’ailleurs) où l’adaptation et l’écoute de soi est primordial. Pour faire simple, comme elle, je n’ai pas envie de faire comme les autres si ça ne me correspond pas et c’est ce qui guidera ma réflexion sur les produits que je vous proposerai. D’ailleurs, je prêche encore une fois pour ma paroisse, mais c’est d’après ce principe que je proposerai bientôt un moyen de mieux te comprendre pour mieux t’organiser avec un planning à remplir a posteriori.

Arrêtons donc de nous culpabiliser parce que nos maisons sont bien remplies et que nous n’avons guère envie de louer un camion-benne pour les vider. Vivons tout simplement ! C’est assurément ce qui me motivera encore plus dans toutes les solutions que je vous proposerai. S’adapter était déjà l’un des piliers de ce blog et de tous les conseils d’organisation que je pouvais donner. Les notions de plaisir et d’envie n’en seront qu’un supplémentaire !

Marie Range

Moi, c’est Marie Ange, mariée au grand bricoleur et maman du petit rangeur. Grande bavarde toujours en quête d'apprentissages et de nouveautés... j'ai créé Marie (R)ange. (haha). Mon boulot ? T’aider à surmonter les obstacles entre tes idées/envies/besoins/obligations de tous les jours et ton passage à l'action en facilitant ton organisation. C’est aussi t’accompagner efficacement pour un quotidien meilleur en te donnant quelques clés pour une optimisation efficace. Comment ? Grâce à des conseils, des informations, des recherches, beaucoup d’outils et bien sûr du partage d’expériences (bonnes ou mauvaises). Si tu veux en savoir plus sur le blog, mes principes et méthodes et sur mon histoire, n'hésite pas à aller faire un tour par ICI !

2 commentaires

Ester. · 29 juin 2019 à 0h47

Tout à fait d’accord c’est en faisant une recherche internet dans ce sens que je suis tombée sur votre site. J’ai presque l’impression d’avoir écrit cet article tant il colle à ma pensée. Bravo à vous et merci de le défendre.

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