Moi c’est Marie Ange (Marie Ange <-> Marie (R)Ange, voilà voilà). Mariée avec le grand bricoleur, nous avons deux gnomes nés en 2015 (aka le petit rangeur) et en 2020 (aka la bulldozerine). Je suis devenue il y a quelques années une femme puis une mère au foyer, par la force des choses. Puis, je me suis rendue compte que j’ai fini par professionnaliser ce « statut » pour concrétiser ma passion. Organisée depuis toujours ? Non, même pas ! Heureusement pour moi et ma crédibilité professionnelle, il n’existe pas de photos de ma chambre à l’époque (merci les pellicules 24×32 et le fait qu’on réfléchissait avant de prendre des clichés) ! L’évolution de mes vies, personnelle et professionnelle, ces dernières années, ont réveillé ce qui était en moi depuis longtemps.
Ancienne journaliste dans le sport, j’ai allié pendant des années deux passions : l’écriture et la compétition sportive. Moi qui suis une vraie « patate de canapé » (copyright à mon chéri), j’étais fascinée par ces hommes et ces femmes d’exception, par l’ambiance et, je l’avoue, par le fait de faire quelque chose que madame tout le monde ne peut pas faire. Mais après ce fameux burn out qui a tout dévasté sur son passage et quelques mois (années ?) pour doucement me relever, j’y ai vu plus clair : si le sport ne me passionne plus, l’écriture est toujours ancrée en moi. Je ne peux pas m’en passer.
Après quelques expériences que d’aucun qualifieraient de malheureuses, mais que je préfère voir comme « constructives » (sic) et quelques longs mois (hum) loin de ce milieu et de l’écriture, le clavier m’a titillé de nouveau. La préparation de l’arrivée de mon premier bébé, la naissance et l’éducation de ce dernier, mais aussi un quotidien de femme d’intérieur qui cherche à bien consommer (de la qualité et de la quantité, mais pas à n’importe quel prix !) m’ont donc poussé à reprendre la plume. Quitte à être une dingue de l’organisation et à gérer le quotidien parfois comme un général d’armée (pas toujours avec la même rigueur, ni avec autant de succès, je te rassure !), autant en faire profiter d’autres personnes et pourquoi pas en faire mon métier ? Et puis tant qu’à faire, soyons totalement transparente sur ce point : tout ça m’a aussi grandement aidée à me relever, à repartir lentement mais sûrement vers une occupation intellectuelle et professionnelle.
C’est aussi le besoin d’être utile qui a progressivement pointé le bout de son nez. Ne vas pas me faire écrire ce que je n’ai pas écrit. Une femme/mère au foyer est très loin d’être inutile. Mais du point de vue social et sociétal, elle n’est pas considérée comme apportant une vraie valeur ajoutée. Œuvrant tous les jours pour améliorer au mieux notre quotidien, à la limite de l’intégriste-adepte du fait-maison et obsédée par les étiquettes de tous nos produits alimentaires, je suis utile pour mon foyer. Mais je le serai encore plus en partageant mon expérience et le résultat de mes recherches. Au fil des mois, voire des années, j’ai acquis une expertise et un savoir-faire qui te seront certainement utiles.
Tout cela a donc germé dans ma tête, a tourné de long mois, jusqu’à ce que je qualifierais d’illuminations. Et pourquoi je ne « créerais » pas mon métier ? Pourquoi je ne formaliserais pas, je ne professionnaliserais pas ce que je fais tous les jours ? Car oui, la femme/mère au foyer que je suis a poussé certaines routines, certains processus jusqu’au professionnel. Listes, tableaux, rangements, etc…, l’organisation n’est pas militaire chez moi, mais j’ai beaucoup réfléchi, tout autant travaillé (et j’y travaille encore tous les jours) pour qu’elle soit adaptée à nos besoins et nous permettent de nous faciliter la vie au maximum. Quant à la gestion du quotidien, il s’agit d’avoir une vision à la fois globale et précise des choses, de rentrer dans les détails. Car la gestion du quotidien, ce n’est pas simplement aller faire les courses, penser aux repas, etc. Chez moi, ça va plus loin : trouver des bons plans à long terme, faire en sorte de faire des économies tout en ayant les meilleurs produits possibles et traquer ce que j’appelle les « cochonneries » (additifs, colorants, conservateurs, etc…),…
Malgré tout, le grand Angus à la coupe mulet aurait été plus utile pour le monde s’il avait consigné toutes ses combines ! C’est ce que j’ai cherché à faire quand j’ai compris tout l’intérêt que ça pouvait avoir pour notre famille de poser toutes mes idées en la matière et de les… organiser (haha), de les concrétiser, voire de les théoriser et de les poser sur « papier » avant de les partager. Toujours dans cette optique, j’ai fini par concrétiser une autre envie qui remonte à loin : celle de créer un blog, MON blog, puis MON entreprise, pour pouvoir t’aider et t’accompagner grâce à des idées qui, j’en suis sûre, ne sont pas utiles qu’à quatre personnes !
Ne t’inquiète pas, même si Marie Range est un site d’organisation et d’optimisation, traitant largement de la gestion de la vie quotidienne, tu ne vas t’endormir au bout de trois lignes. Enfin je ne te promets rien, surtout que je m’adresse essentiellement à des parents sur ce site et que je serais particulièrement malhonnête si je te disais que jamais ô grand jamaiiiiiiiiiis je ne me suis endormie à 21h sur le canapé avant même que le film ne commence… Donc je ne peux pas te promettre de ne pas t’endormir, MAIS j’espère bien que ça ne sera pas à cause de moi ! Tout simplement parce que je vais essayer de prendre les choses différemment. Sur ce blog, je suis moi, une quasi quarantenaire, souvent très directe qui veut offrir à toi qui travaille et/ou qui est débordée, parfois désespérée, des solutions pour sortir la tête de l’eau et vivre mieux au quotidien.
Ce que je crois ? On peut arriver à faire tout ça sans se mettre la pression ou suivre des processus longs et chiants. On peut même souvent s’amuser et surtout, surtout, éviter de se culpabiliser avec des méthodes d’organisation et d’optimisation tout droit sorties des manuels de la parfaite petite ménagère-mère au foyer idéale-qui doit faire du yoga, être zen et bienveillante et toujours propre sur elle. Parce que la réalité, c’est rarement des enfants qui écoutent au doigt et à l’oeil, un travail trop facile et un quotidien aussi léger qu’une brise printanière. C’est plus souvent un bordel sans nom, avec des imprévus toutes les cinq minutes (quoi j’exagère ?) et une charge mentale qui augmente autant que la taille des nichons de place ici le nom de n’importe quelle dinde de télé-réalité chaque année. Alors je sais que c’est ambitieux, peut-être utopique, mais moi j’ai bien envie d’essayer quand même. Parce que je vois que pendant les 25 millions de confinement (oui madame , 25 millions !) on en a chi… comme des Russes et que si j’avais pu mettre en place ne serait-ce qu’une partie de mes idées, on aurait été plus sereins et on aurait moins voulu s’enfuir loin de nos monstres morveux !
Tu demandes à voir ? Alors viens Madame, viens mieux cerner mes méthodes et principes ou encore mes métiers et surtout ma façon de voir les choses… et de les exprimer. Je ne plairais clairement pas à tout le monde (et non, je ne m’en fous pas, mais un peu quand même), mais tu vas voir, à défaut d’être indispensable, je risque de devenir bien utile à ton quotidien !
Et si tu veux encore en savoir plus sur moi et ce que je fais sur Marie Range…